Au cours d’une séance de travail tenue, ce jeudi 24 août 2023, avec la sœur préfet du Lycée Boyokani, l’inspecteur général à l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Odia Musungayi, a souligné que la correction de l’Examen d’État 2023 « n’a aucune irrégularité ».
Selon elle, les responsables de l’école Boyokani, qui a soulevé des irrégularités, ont utilisé le code de l’année passée pour faire des recherches.
« Elle a utilisé le code de l’année passée. Nous étions avec elle devant la machine, elle a reconnu. Les gens doivent se calmer. Il n’y a aucune raison de s’agiter. Ce code est presque permanent. Quand on vous donne 352, ça reste même pendant 1000 ans. Mais 352 en 2020 ce n’est pas 352 en 2023. Parce-que les deux premiers chiffres renvoient à la province qui ne change pas. Les trois derniers chiffres, c’est l’ordre du centre et le 3ème, c’est l’option qui ne change pas non plus. Après, vous avez l’ordre de l’école dans le centre qui peut changer. C’est là qu’elle s’est embrouillé. On a été (exceptionnellement) avec elle à la machine, ses candidats ont réussi et il y a une option qui a fait néant, ce n’est pas de notre faute », a déclaré Odia Musungayi.
Il faut rappeler que, dans son recours, le lycée Boyokani de Kinshasa Kalamu avait relevé plusieurs irrégularités techniques remettant en cause le sérieux dans le travail du Centre national de correction de l’EXETAT.