À l’heure du ralentissement de sa croissance, Pékin soigne ses relations avec le continent délaissé par l’Occident, pour séduire le «Sud global».
Correspondant en Asie
À Pékin, il s’agit du « plus important événement diplomatique de l’année », selon Wang Yi, le ministre des Affaires étrangères. Les récentes visites de Vladimir Poutine ou Jake Sullivan, l’émissaire de Joe Biden, en prennent pour leur grade. Plus de 50 chefs d’État sont attendus au Forum de coopération Chine-Afrique (Focac) ce 4 septembre autour du président Xi Jinping, avec pour ambition d’affermir un partenariat crucial pour les ambitions planétaires de la deuxième puissance mondiale.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a ouvert le bal lundi, accueilli en fanfare dans le Grand Hall du peuple par le dirigeant chinois, qui a salué l’essor « historique » du « Sud global », sous la bannière de la croissance. Ce terme est un pilier de la vision géopolitique de Xi, rabâché par la propagande comme un leitmotiv à l’orée du sommet qui se tient jusqu’à vendredi, signalant la dimension planétaire de l’offensive de charme en…
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