Parlement
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Comme promis par Emmanuel Macron, les ministres des Affaires étrangères et des Armées ont expliqué et défendu la politique africaine de la France devant les parlementaires mardi 22 novembre, alors que l’armée française se retire des pays du Sahel.
Paradoxe de la représentation nationale. Les parlementaires demandent régulièrement à être informés, et consultés, sur les orientations de la politique étrangère française à destination de l’Afrique. A raison : depuis le vote des députés, le 22 avril 2013, autorisant le déploiement des troupes de l’opération «Serval» au Mali, un seul débat avait été organisé à l’Assemblée et au Sénat, début 2021. Un unique rendez-vous parlementaire en dix ans alors que l’armée française, massivement déployée au Sahel, a été récemment éconduite de trois pays d’Afrique de l’Ouest. Comme promis par Emmanuel Macron après la crise nigérienne de cet été, un nouveau débat s’est tenu mardi 21 novembre dans la soirée devant le Parlement sur le thème des «partenariats renouvelés entre la France et les pays africains». Sur les bancs de l’Assemblée, un maigre contingent d’une trentaine de députés a écouté et questionné pendant quatre heures les ministres des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et des Armées, Sébastien Lecornu «Vous avez été assez taquins, a relevé ce dernier. Quand il y a un débat sur l’Afrique, on ne peut pas dire qu’on fasse le grand plein pour les discus
