L’inspection générale de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté annonce, pour ce mercredi 24 juillet, le début de la publication des résultats de l’Examen d’État édition 2023-2024.
Dans une vidéo postée sur le compte X du ministère de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, l’inspecteur général, Jacques Odia, rassure du respect du chronogramme de publication, ainsi que du bon déroulement des opérations de correction des Items de toutes les provinces éducationnelles dont les malles se trouvent d’ores et déjà à Kinshasa.
« Les opérations de correction, de contrôle des documents traités vont bon train. Le chronogramme sera respecté. On a annoncé la publication des résultats entre le 20 juillet et le 20 août prochain. Donc nous allons publier dans ce délai là. Toutes les malles sont déjà à Kinshasa, même celles de coins ou des régions que vous évoquez : des zones difficiles, des zones à conflit armé ou communautaire. Tout est déjà à Kinshasa. Au moment où je vous parle les opérations de correction se déroulent très bien. Le jury se réunit le 24, mercredi prochain, et le même jour on publie les résultats de la session 2024 de l’examen d’Etat », a-t-il dit.
Pour des raisons de fiabilité et de crédibilité, l’inspection générale de l’éducation nationale en appelle à l’association de toutes les structures à cet exercice de publication.
Lors de la quatrième réunion de conseil des ministres, tenue vendredi 5 juillet dernier, Félix Tshisekedi avait martelé sur le renforcement de la crédibilité de l’examen d’État, faisant suite aux polémiques qui avaient émaillé les résultats de l’édition 2022-2023. Le président de la République avait instruit le gouvernement d’en améliorer la gouvernance d’autant plus qu’il constitue l’épreuve phare du système éducatif congolais, sanctionnant le cycle de l’enseignement secondaire.
Les épreuves de l’examen d’État se sont déroulées pendant quatre jours comme il est de coutume, soit du 23 juin au 27 juillet dernier sur toute l’étendue de la RDC. Au total, 968 304 candidats finalistes, dont plus de 42 % de filles, y avaient pris part dans 2960 centres de passation, y compris dans les zones hors frontières.
Samyr LUKOMBO